Vendu pour : 37 250 $

PROVENANCE
Succession de l’artiste
Collection de Mme William Davenport, Ventura, Californie
Une importante collection privée, Toronto

BIBLIOGRAPHIE
« What Makes the Macdonalds Paint? », Mayfair magazine, vol 25, no 7, juillet 1951, titré Bird Environment, reproduit page 41
Jock Macdonald : Exposition rétrospective, Musée des beaux-arts du Canada, 1969, reproduit page 46
Joyce Zemans, Jock Macdonald: The Inner Landscape: A Retrospective Exhibition, Art Gallery of Ontario, 1981, reproduit page 140 et répertorié page 283
Ian Thom et coll., Jock Macdonald: Evolving Form, Vancouver Art Gallery 2014, reproduit page 68, mentionné page 178 et page 204
Joyce Zemans, Jock Macdonald: Life & Work, Institut de l’art canadien, 2016, reproduit page 45

EXPOSITION
Ontario Society of Artists, Toronto, 76th Annual Exhibition, 6 - 20 mars 1948, titré Birds and Environment, catalogue #76
Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, Exposition de peinture canadienne contemporaine, 1948, en tournée au Canadian Club of New York, Waldorf-Astoria Hotel, New York, catalogue #37
Art Gallery of Toronto, Jock W.G. Macdonald: A Retrospective Exhibition, mai 1960, catalogue #66
Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, Jock Macdonald : Exposition rétrospective, 19 septembre 1969 - 12 octobre 1969, en tournée en 1969 - 1970, catalogue #13
Art Gallery of Ontario, Toronto, Jock Macdonald: The Inner Landscape: A Retrospective Exhibition, 1981, en tournée de 1981 à 1982 à l’Art Gallery of Windsor, Edmonton Art Gallery, Winnipeg Art Gallery et Vancouver Art Gallery, catalogue #60
Vancouver Art Gallery, Jock Macdonald: Evolving Form, du 18 octobre 2014 au 4 janvier 2015, en tournée à la Robert McLaughlin Gallery, Oshawa, du 31 janvier au 24 mai 2015, et à l’Art Gallery of Greater Victoria, du 12 juin au 7 septembre 2015

Au milieu des années 1940, Jock Macdonald commence à se livrer à des expériences radicales en matière de style et de matériaux. La liberté et l’aisance que procure le travail à l’encre et à l’aquarelle lui permettent d’explorer la technique surréaliste de l’automatisme qui consiste à dessiner et à peindre sans idée préconçue et en laissant les images émerger du subconscient. Les œuvres qui en résultent rappellent souvent des animaux fantaisistes et des configurations abstraites, et comptent parmi les plus expressives et les plus dynamiques de Macdonald. À la fin de la décennie, et peut-être à la suite d’une suggestion de Lawren Harris, Macdonald se met à appliquer ces techniques à la réalisation de tableaux à l’huile de plus grand format.

Transposer les pigments fluides et la spontanéité de l’aquarelle à la peinture à l’huile, une technique qui exige plus de lenteur, s’avère difficile pour Macdonald qui ne fait que quelques toiles au cours de cette période. Bird and Environment incarne la synthèse réussie de la vitalité de ses peintures automatistes et de la monumentalité de l’huile. L’œuvre à la composition élégante est manifestement le fruit d’une réflexion : des couleurs qui se fondent irradient des bords et des lignes expressionnistes s’enroulent autour de la figure centrale d’un colibri qui vibre sous l’effet du mouvement et de l’éclat. Richement coloré et dramatique, Bird and Environment a fait partie de nombreuses expositions. Il représente l’apogée de la période de transition cruciale de Macdonald qui le mènera à l’abstraction totale des années 1950 lorsqu’il découvre les peintures synthétiques.

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