Vendu pour : 55 250 $

PROVENANCE
Succession d’Andrée Lavigne-Trudeau, Montréal
Art canadien d’après-guerre et contemporain, Maison de vente aux enchères Heffel, 17 mai 2011, lot 23
Acquis du susmentionné par une importante collection privée, Montréal

BIBLIOGRAPHIE
Pierre Landry et al., Mousseau, Musée d’art contemporain de Montréal, 1996, œuvres similaires reproduites pages 110, 111 et 112

Vers la fin des années 1950, la démarche artistique de Jean-Paul Mousseau prend une nouvelle orientation. Après avoir consacré 20 ans à la peinture, Mousseau cherche à dépasser les limites de l’opacité de cette technique et du support de la toile. Cette décision est certainement très audacieuse pour l’artiste et les innovations qui en résultent sont d’une modernité impressionnante, en phase avec les révolutions culturelles de l’époque. Mousseau s’engage alors dans différents projets collaboratifs : décors de théâtre, murales architecturales et design dans des écoles, des stations de métro, des édifices de bureaux et gouvernementaux, ainsi que des restaurants, entre autres. Durant toute sa carrière, de la période automatiste à la multidisciplinarité des années 1960, la notion de lumière a été au cœur de sa pratique, plus encore peut-être que la notion d’espace. Les luminaires que Mousseau crée à cette époque témoignent de son énergie créatrice et moderne, et de sa volonté d’explorer davantage les possibilités artistiques de la lumière et de la couleur. Les lampes en fibre de verre et en résine colorée deviennent de véritables « sculptures lumineuses », des objets utilitaires à l’esthétique intemporelle.

Tous les prix affichés sont en dollars canadiens

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