LOT 028

BCSFA CGP OC RCA
1913 - 2007
Canadien

Taylor Bay, Gabriola Island, BC
graphite sur papier
signé et daté 1951 et au verso signé, titré, daté et inscrit avec le numéro d’inventaire Dominion Gallery #C8780
14 1/2 x 17 7/8 po, 36.8 x 45.7 cm

Estimation : 25 000 $ - 35 000 $ CAD

Vendu pour : 67 250 $

Exposition à :

PROVENANCE
Dominion Gallery, Montréal
Collection de la Fondation Barbeau Owen, Vancouver

BIBLIOGRAPHIE
E.J. Hughes, 1931 – 1982: A Retrospective Exhibition, Surrey Art Gallery, 1983, la toile connexe de 1952, intitulé Taylor Bay, Gabriola Island, reproduite page 65
Jane G. Cole, E.J. Hughes: The Man and His Art, Nanaimo Art Gallery, 1990, la toile connexe de 1952 Taylor Bay, Gabriola Island, B.C. reproduite page 10
Ian M. Thom, E.J. Hughes, Vancouver Art Gallery, 2002, la toile connexe de 1952 reproduite page 112
Jacques Barbeau, A Journey with E.J Hughes, 2005, la toile connexe de 1952 reproduit page 17 et répertorié page 165

EXPOSITION
Surrey Art Gallery, E.J. Hughes, 1931 – 1982: A Retrospective Exhibition, 18 novembre – 11 décembre 1983, en tournée en 1984 – 1985 à l’Art Gallery of Greater Victoria; Edmonton Art Gallery; Glenbow Museum, Calgary; Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa; et Beaverbrook Art Gallery, Fredericton, la toile connexe de 1952 Taylor Bay, Gabriola Island, catalogue #12


Suite de la littérature :

Jacques Barbeau, The E.J. Hughes Album, Volume 1, The Paintings, 1932 – 1991, 2011, la toile connexe de 1952 reproduit page 18 et répertorié page 91

Jacques Barbeau, E.J. Hughes through the Decades: The Paintings, 1936 - 2006, 2012, la toile connexe de 1952 reproduite page 17 et dans une photo page 107

Jacques Barbeau, E.J. Hughes through the Decades, Volume 2, The Paper Works, 1931 – 1986, 2014, intitulé Taylor Bay, Gabriola Island, reproduit page 39 et répertorié page 85

CBC News, « E.J. Hughes Paintings Going to Audain Art Museum in Whistler », 7 octobre 2014, la toile connexe de 1952 reproduite, https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/e-j-hughes-paintings-going-to-audain-art-museum-in-whistler-1.2789783

Jacques Barbeau et Lara Shecter, E.J. Hughes au Audain Art Museum, 2016, la toile connexe de 1952 reproduite pages 33 et 45

John Moore, « Audacious Audain », B.C. BookWorld, été 2016, la toile connexe de 1952, intitulée Taylor Bay, Gabriola et mal datée de 1964, reproduite page 7

Robert Amos, The E.J. Hughes Book of Boats, 2020, la toile de 1952 connexe, intitulée Taylor Bay, Gabriola, reproduite page 31 et un détail pages 32 - 33



E.J. Hughes réalisait ses tableaux de manière méthodique. En commençant par un dessin sur le motif, il faisait souvent de toutes petites études de composition, suivies de ce qu’il appelait des cartoons exécutés au crayon tendre sur un carton à dessin Hi-Art (une mince feuille de papier cartouche montée sur un carton pour plus de stabilité).[1]

Hughes a fait ses premiers cartoons pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’il travaillait dans l’atelier des artistes de guerre canadiens à Ottawa. Cette première étape lui était d’une grande utilité pour déterminer les valeurs des tons avant de passer à la couleur. Après la guerre, Hughes s’installait le soir à la table de la cuisine pour dessiner en écoutant la radio avec sa femme.[2]

En 1958, Hughes se rendit compte que sa vue ne lui permettait plus de travailler le soir à cause de sa vue et il se mit à dessiner à la lumière du jour et à faire des aquarelles préparatoires pour ses tableaux à l’huile. Dans une lettre adressée à son galeriste, Max Stern, il écrivit : « Je suis heureux d’avoir passé tant d’années à composer des cartoons en me limitant aux tonalités, et je pense qu’il serait souhaitable que de nombreux jeunes étudiants en peinture fassent de même. »[3]

Toutes les étapes préparatoires menant à l'exécution des tableaux de Hughes suscitent un vif intérêt et permettent de comprendre son processus pour réaliser ses puissantes compositions. Taylor Bay, Gabriola Island, B.C. (1952), le tableau issu du dessin de travail présenté ici, fait aujourd’hui partie de la collection de la Fondation Barbeau Owen à l’Audain Art Museum de Whistler, et est considéré à juste titre comme l’un de ses chefs-d’œuvre.

Nous remercions Robert Amos, artiste et auteur de Victoria, en Colombie-Britannique, qui a rédigé l’essai ci-dessus. Biographe officiel de Hughes, Amos a publié jusqu’à présent quatre ouvrages sur son œuvre. Puisant dans les archives de Pat Salmon, Amos travaille actuellement à l’élaboration d’un catalogue raisonné de l’œuvre de l’artiste.

1. Leslie Allan Dawn et Patricia Salmon, E.J. Hughes: The Vast and Beautiful Interior, catalogue d’exposition, Kamloops, BC, Kamloops Art Gallery, 1994, p. 42.

2. Ibid, p. 41.

3. Lettre d’E.J. Hughes à Max Stern, 30 décembre 1960, Special Collections Library, Université de Victoria [traduction libre].

Pour la biographie de Jacques Barbeau et Margaret Owen Barbeau en format PDF veuillez cliquer ici.


Estimation : 25 000 $ - 35 000 $ CAD

Tous les prix affichés sont en dollars canadiens


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